lundi 27 avril 2009

Lionel Messi 2008-2009 (barca+argentine+ a 5ans)

Les suisses lors du mercato espagnol


Suite de notre série post-mercato des joueurs suisses évoluant dans les championnats européens.


Arrêtons-nous aujourd'hui sur le championnat espagnol.
Force est de constater que peu de joueurs suisses jouent un rôle important lors des journées de championnat de Liga espagnole...
En effet, aucun d'eux n'est titulaire en club et la majorité ne fait que de très rares apparitions.
Ce fût ainsi le cas en début de saison du meneur de jeu Xavier Margairaz (25 ans / Osasuna), qui suite à de nombreuses blessures, a préféré au dernier mercato être prêté jusqu'à la fin de la saison au Fc Zürich.

Il y retrouve petit à petit une place de titulaire, inscrivant même un but ce week-end face aux Young Boys Bern, mais a peu de chance de réintégrer l'effectif du club basque, la saison prochaine.
Il y a ainsi de fortes chances que Margairaz privilégie de rester en Suisse.

Un autre abonné au banc des remplaçants est le gardien international suisse Fabio Coltorti (29 ans / Racing Santander), sélectionné en tant que 3ème gardien lors de l'Euro 2008.
Celui-ci est désormais considéré comme 5ème gardien de la sélection nationale derrière Benaglio (Wolfsburg), Wölfli (Young Boys Bern), Léoni (Fc Zürich) et Jakupovic ( Grasshoppers Zürich), du fait de son faible temps de jeu depuis sa signature à Santander en 2007.
Son avenir en Cantabrie étant bloqué par le gardien titulaire Tono, ce dernier profitera peut-être du prochain mercato pour essayer de retrouver une place en sélection.
A noter que les dernières rumeurs de son ancien club les Grasshoppers Zürich, font part de contacts entre Tottenham et l'actuel portier du club Jakupovic (prêté par le Lokomotiv Moscou). Une piste pour Coltorti?
Lui aussi ne devrait pas s'attarder en Espagne puisqu'il est prêté jusqu'à la fin de la saison par Udinese et qu'il dispose d'un faible temps de jeu, Alain Nef (27 ans / Recretivo Huelva), arrière droit comptant 3 sélections internationales et qui devrait réintégré l'effectif d'Udinese (avec qui il est lié jusqu'en 2013) avant de peut-être envisager un nouveau départ (prêt, retour en Suisse).
Le vétéran Fabio Celestini (33 ans / Getafe) dispose lui aussi d'un faible temps de jeu, se contentant de de courtes apparitions en fin de match.
Il est sous contrat jusqu'en juin 2010 et cherchera sûrement à l'honorer, étant donné que l'ancien marseillais trouvera difficilement de meilleures conditions ailleurs.
Il reste cependant possible qu'il envisage comme beaucoup de compatriotes avant lui, un dernier challenge en Suisse où plusieurs clubs seraient heureux de l'accueillir.
En deuxième division, le milieu international des M21 Adilson "Cabral" Tavares (20 ans / Atletico Sevilla) évolue régulièrement avec l'équipe "réserve" du Fc Séville et devrait rester en Espagne l'année prochaine.
Dans le sens des arrivées, à part un soit disant intérêt du Real Madrid pour Gökhan Inler (24 ans / Udinese), aucun nom suisse n'a pour l'instant filtré du côté du championnat espagnol.

Valence offre une chance de relance au Real Madrid


Valence a offert au Real Madrid une petite chance de revenir dans la course au titre en tenant en échec samedi le leader Barcelone 2-2 lors de la 33e journée de Liga.


Les Madrilènes peuvent revenir à quatre points des Catalans en cas de victoire dimanche au FC Séville, à cinq journées de la fin et avant le sommet Real-Barcelone du 3 mai.

Les Barcelonais ont même failli repartir du stade de Mestalla avec leur quatrième défaite de la saison, jusqu'à l'égalisation de Thierry Henry en fin de match (86e).

Les joueurs de Josep Guardiola ont pourtant ouvert la marque à la 24e grâce à leur prodige argentin Lionel Messi, auteur de son 21e but cette saison en championnat à l'issue d'un redoublement de passes avec Andres Iniesta.

Mais les Valencians ont ensuite renversé la partie juste avant la pause grâce à deux buts en trois minutes inscrits par Hedwiges Maduro (43e) et Pablo Hernandez (45e).

Ce match nul peut frustrer les hommes d'Unai Emery, qui restent quatrièmes à un point du FC Séville, toujours installé à la troisième place qui permet d'éviter le tour préliminaire en Ligue des Champions.

Numancia a fortement compromis ses chances de survie dans l'élite espagnole en perdant 2-1 à Almeria, vainqueur grâce à Kalu Uche (6e) et Fernando Soriano (42e) en première période avant une réduction du score d'Asier Goiria (81e).

Le club de Soria, toujours dernier avec 28 points, compte cinq unités de retard sur le premier non-reléguable Gijon, qui se déplace dimanche (19H00 GMT) sur le terrain de l'Atletico Madrid.

Malaga et La Corogne, rivaux directs pour une qualification en Ligue Europa, se sont neutralisés 1-1 en Andalousie, Gonzalez Sergio (50e) répondant à Alberto Luque (32e).

Les Andalous, sixièmes au classement, conservent leur point d'avance sur les Galiciens mais pourraient voir l'Atletico leur ravir cette place dimanche.

Version française Pierrick Yvon

jeudi 23 avril 2009

Et si Brandao était essentiel ?


Arrivé sur la Canebière sous les regards circonspects des supporters marseillais et surtout des médias nationaux, les premières apparitions de Brandão avaient laissé plané plus d'un doute sur le véritable niveau de cet attaquant brésilien au profil atypique...

Les supporters Marseillais donnent toujours très peu de temps (surtout les siffleurs professionnels de la tribune Ganay) aux nouveaux joueurs olympiens, notamment ceux qui arrivent sans CV significatif. Lorsqu'il s'agit d'un avant centre c'est encore pire. Autant dire que la volonté des dirigeants phocéens de "lâcher" 6 millions d'euros pour engager un buteur brésilien qui venait de passer six ans dans le Championnat d'Ukraine, laissait place à beaucoup de doutes... L'incohérence de certaines récentes décisions de Pape Diouf et José Anigo en matière de transferts n'aidait pas à donner plus de convictions sur la réelle opportunité de cette signature.

L'homme providentiel

Aujourd'hui, Brandão est devenu l'homme providentiel de l'équipe phocéenne ! Celui qui use les défenseurs adverses et qui, à son infatigable travail défensif, a ajouté une adresse et une efficacité primordiale à son équipe(4 buts lors de ses 4 derniers matches, 5 en tout depuis son arrivée en L1), celui qui entraîne ses coéquipiers dans un travail de harcèlement et de replacement défensif exceptionnel. Celui qui apporte offensivement et qui transforme un défense raillée de toutes parts en meilleure défense du championnat depuis le début de l'année. Celui qui permet aux petits gabarits comme Hatem Ben Arfa, Bakary Koné ou Mathieu Valbuena, de bénéficier d'un point d'appui leur permettant (enfin) de développer leur technique au bénéfice du collectif. Celui qui rend les autres meilleurs. L'élimination en Coupe UEFA est venue confirmer que sans lui, le jeu Olympien redevient rapidement trop stéréotypé...

5 buts en 11 matches

Brandão est tout simplement devenu indispensable à l'OM et les plus critiques lors de son arrivée sur les rives du Lacydon, en viennent aujourd'hui à se rappeler que le Brésilien avait marqué 68 buts en 129 matchs sous les couleurs du Shakhtar Donetsk. Buteur contre Caen (27e journée, 1-0), Nantes (29e journée, 2-0), à Saint-Etienne (30e j. 3-0), contre Grenoble (31e j., 4-1), puis dimanche à Lorient (3-1), le Brésilien en est donc à quatre réalisations d'affilée. Et avec cinq buts en 11 apparitions en Ligue 1 (dix comme titulaire),il est le quatrième meilleur buteur de la meilleure attaque de Ligue 1 (54 buts en 32 journées)...

"Il ne lâche rien et peut tirer toute l'équipe vers une autre sorte de football", disait de lui Erik Gerets lors de sa signature. "Il chasse du point de penalty adverse jusqu'au sien. C'est assez étonnant de voir un avant-centre qui travaille ainsi. Il pourrait m'aider beaucoup pour faire du pressing plus haut." Inconnu et mésestimé en France, Brandao avait affiché ses certitudes dès son arrivée sur la Canebière. "D'ici quatre mois, j'aurai montré toutes mes qualités et tout le monde aura appris à me connaître", avait-il alors déclaré lors d'une de ses premières interviews...

Ces propos empreints de confiance prennent aujourd'hui tout leur sens !

Pedretti, l'espoir perdu


Alors qu'un grand avenir lui était promis, aussi bien en Ligue 1 qu'en équipe de France, Benoît Pedretti est peut-être passé à côté d'une grande carrière. Après des échecs à Marseille, puis à Lyon, l'ancien milieu de terrain sochalien a finalement trouvé la quiétude dont il avait besoin au sein de l'AJ Auxerre, dont il est aujourd'hui le capitaine. Petit portrait.


Des débuts prometteurs

Benoît Pedretti a été formé à l'école sochalienne sous les ordres de Jean Fernandez et Guy Lacombe, les entraîneurs qui virent notamment éclore Zinedine Zidane et Patrick Vieira. Pendant cinq ans, il gravit progressivement les échelons avec les Lionceaux : il est sacré champion de D2 en 2001 et retrouve ainsi la première division avec son club. Il ne tarde pas non plus à recevoir le brassard de capitaine malgré son jeune âge. L'élite du championnat de France apprend à connaître ce jeune milieu de terrain infatigable, doté d'une grosse frappe de balle et d'une exceptionnelle vision de jeu. Son talent est récompensé quand en novembre 2002, le sélectionneur français, Jacques Santini, le convoque une première fois. Pedretti, déjà membre des Espoirs, fait partie des Bleus vainqueurs de la Coupe des Confédérations 2003.

Durant l'été 2003, les cadors du football français le courtise. Tiraillé entre Paris, Marseille et Lyon, il préfère finalement rester dans le Doubs. Un an plus tard, il vit un été encore plus agité: convoqué pour disputer l'Euro 2004 au Portugal avec les Tricolores, il décide également de franchir le pas et de quitter Sochaux. Malgré son envie officielle de disputer la Ligue des Champions, il ignore les appels du PSG et surtout de l'OL pour rejoindre l'Olympique de Marseille, pour un transfert évalué à 4,5 M d'euros. De par son parcours, son poste et son style de jeu, les observateurs de la L1 voient en lui le digne successeur de Didier Deschamps, tant en club que chez les Bleus. A 24 ans, il est temps pour Ben de montrer ce dont il est capable.

Les échecs à Marseille et Lyon

Pour cette saison 2004-2005, l'OM de José Anigo déborde d'ambition. En recrutant notamment Lizarazu, Luyindula et donc Pedretti, les Ciel et Blanc sont déterminés à jouer les premiers rôles. Mais le départ de Didier Drogba à Chelsea laisse un très grand vide et malgré les prestations plus qu'honnêtes de Pedretti, Marseille ne parvient pas à assouvir sa soif de titres. Durant cet exercice, l'ancien Sochalien tient bien la barre du milieu de terrain phocéen et on évoque même durant l'hiver un intérêt du Real Madrid, toujours orphelin de Claude Makelele (aussi tentés par Rio Mavuba, les Merengues recruteront finalement le Danois Thomas Gravesen). Les mois s'écoulent, Marseille remonte vers le haut du classement sous l'impulsion (et quelques jolis buts) de son milieu axial mais échoue au pied du podium. Pour une première saison au sein d'un club aussi bouillant, ce n'est pas une réussite totale mais ce n'est pas non plus un échec pour Pedretti. Mais lui ne semble pas l'entendre de cette oreille: très déçu de cette non qualification en Ligue des Champions, il prend tout le monde à contre-pied en claquant la porte de l'OM...

En effet, le joueur décide d'activer la clause libératoire de son contrat qui l'autorise à quitter l'OM dès sa première saison en cas de non qualification pour la C1. Et c'est ainsi qu'il cède aux sirènes de l'OL pour 7M d'euros. Un vrai camouflet pour tout Marseille... Sur les bords du Rhône, il espère enfin toucher les sommets mais il doit faire face à une concurrence bien plus féroce qu'à Marseille : Juninho, M. Diarra et Tiago sont inamovibles. Au fil du temps, même le jeune Jérémy Clément passe devant lui dans la hiérarchie des milieux. Peu titularisé, Ben n'a pas la confiance du coach Paul Le Guen et perd même celle de Raymond Domenech, successeur de Santini chez les Bleus. Convoqué une dernière fois fin 2005, Pedretti n'est pas retenu pour la campagne des Bleus au Mondial 2006. Une énorme déception pour le joueur qui, s'il emporte haut la main le titre de champion de France avec l'OL, glane avec autant de succès le Ballon de Plomb quelques mois plus tard.

Durant le mercato d'été 2006, l'OL et le nouveau coach des Gones Gérard Houiller envoient un signe clair à Pedretti en recrutant le vice-champion du Monde Alou Diarra : il est libre de chercher un nouveau club. Il prend alors la direction de la Bourgogne...

L'AJA, loin des paillettes

A la fin du marché d'été 2006, il trouve un point de chute : l'AJ Auxerre. Le club icaunais ne débourse que 3M d'euros pour l'acquérir. Avec l'ancien club de Guy Roux, il redécouvre un club semblable à celui de ses débuts : la lutte pour le maintien, un stade bien loin du Vélodrome, des ambitions minimes. Sous les ordres de Jean Fernandez, il apparaît vite comme étant au-dessus du lot mais ne peut entraîner ses partenaires vers de plus hautes aspirations. Auxerre termine 8ème en 2006-2007. La saison suivante, le club du président Hamel se morfond dans le bas du classement. Promu capitaine, Pedretti, en position de maillon fort, participe au sauvetage du club mais semble aussi faire une croix sur l'équipe de France. Le sélectionneur convoque une pléiade de jeunes joueurs talentueux et ignore complètement celui qu'Olivier Dacourt surnommait Jordy.

C'est certainement la conséquence directe de la faible exposition dont jouit Pedretti avec les Icaunais en comparaison avec celle qu'il avait à Marseille et Lyon. Pourtant, l'ancien Espoir s'accommode de sa situation, disant ne regretter aucun choix. A presque 29 ans, on ne peut malgré tout pas s'empêcher de penser qu'il est passé à côté d'une plus grande carrière, comme l'un de ses prédécesseurs, Peter Luccin. Où en serait-il s'il n'avait pas quitté le navire phocéen en 2005, ou s'il avait rejoint Lyon dès 2004 ? A-t-il fait les bons choix aux bons moments ? A la fin de l'exercice en cours, il sera en fin de contrat avec Auxerre. Un nouveau choix va donc s'offrir à lui : rester dans l'anonymat d'un club qui - avec tout le respect qu'on lui doit - a perdu significativement de son éclat en même temps qu'il perdait Guy Roux, ou retenter sa chance dans un club plus huppé ? A lui de prendre sa décision, mais qu'il est loin, le temps où il portait la succession de Didier Deschamps sur ses épaules...


le Barça reprend six points d'avance sur le Real


 Le FC Barcelone a repris mercredi soir six points d'avance sur le Real Madrid en tête de la Liga espagnole grâce à une nette victoire contre le FC Séville 4-0.


Vainqueurs de Getafe la veille dans les arrêts de jeu, les Madrilènes étaient revenus à trois longueurs des Catalans qu'ils espèrent avoir dans leur mire avant le choc au sommet qui opposera les deux équipes le week-end du 2 mai.

Mais les Barcelonais ont répondu avec brio en faisant voler en éclats la deuxième défense la plus hermétique de Liga sous l'impulsion du milieu de terrain espagnol Andres Iniesta, auteur d'un magnifique premier but dès la 3e minute et impliqué sur les trois autres, inscrits par Samuel Eto'o, Xavi et Thierry Henry.

Barcelone totalise 81 points après 32 journées, contre 75 au Real.

Malgré cette troisième défaite consécutive, les Sévillans conservent leur troisième place, directement qualificative pour la Ligue des champions, avec 57 points.

Mais ils sont désormais sous la menace du FC Valence, revenu à deux points grâce à sa victoire 2-1 sur le Betis Séville avec un doublé de son buteur espagnol David Villa.

Iain Rogers, version française Grégory Blachier


mercredi 22 avril 2009

Iniesta offre la victoire à Barcelone

 Un but dès la première minute du milieu de terrain Andres Iniesta et un autre contre son camp de Nasief Morris ont permis samedi au FC Barcelone de s'imposer 2-0 face au Recreativo Huelva et d'accroître son avance en tête de la Liga espagnole.

Le Barca a signé son cinquième succès consécutif en championnat et compte désormais 75 points, soit neuf de mieux que son dauphin le Real Madrid qui reçoit le Real Valladolid dimanche.

Les Catalans se sont rendus la partie facile en ouvrant la marque d'entrée de jeu grâce à une accélération de Thierry Henry qui servait depuis son côté de gauche le petit milieu espagnol.

Malgré une belle résistance de Huelva, qui lutte pour ne pas descendre, le leader a scellé sa victoire à l'heure de jeu sur une nouvelle inspiration d'Iniesta, dont la frappe a été détournée dans son propre but par le défenseur sud-africain Nasief Morris.

Villareal, quatrième, accueillait Malaga dans l'autre match de la soirée.

Le FC Séville, solide troisième mais relégué à neuf points du Real Madrid, reçoit Getafe dimanche.

Iain Rogers, version française Grégory Blachier

Eto'o fait gagner le Barça

MADRID (Reuters) - Le FC Barcelone, en tête du championnat d'Espagne, l'a emporté 1-0 sur le terrain de Valladolid, à l'image du Real Madrid à Malaga plus tard dans la soirée.

Le Camerounais Samuel Eto'o a inscrit son 26e but en Liga en lobant le gardien de Valladolid en fin de première période.

Villarreal s'est incliné 3-0 à Almeria, et ses quatre plus proches poursuivants - Atletico Madrid, Valence, Deportivo La Corogne et Malaga - sont à cinq points de la quatrième place qualificative pour la Ligue des champions.

Robert Pires, quelques jours après avoir prolongé jusqu'en 2010 son contrat avec le club espagnol, a été expulsé à la 60e minute alors que le match était déjà joué.

Le FC Séville n'a pas laissé passer l'occasion de conforter sa troisième place, un penalty de Frédéric Kanoute en première période suffisant à assurer une victoire sur le terrain de Huelva.

Son rival le Betis est toujours menacé de relégation après un nul 3-3 face au 19e, Numancia, dans une rencontre terminée à neuf contre 10. Les Vert et Blanc sont 16e avec deux points d'avance sur Osasuna qui a un match de retard.

Mark Elkington, version française Clément Guillou et Eric Faye

Le Real passe à l'offensive pour Ribéry

Le club phare de Madrid compte frapper un gros coup lors du prochain mercato en recrutant la star française, Franck Ribéry. C'est la presse italienne qui a lâché cette info, précisant qu'une offre de 38 millions d'euros pourrait être émise par les Merengue dans ce but.

Alors qu'on le croyait en partance pour le FC Barcelone, Franck Ribéry pourrait finalement prendre la direction de la capitale espagnole à la fin de la saison. Soucieux de quitter sa formation de Bayern Munich pour un club plus huppé et surtout plus prestigieux, l'ancien marseillais a avoué récemment qu'il serait très intéressé par un séjour dans la Liga Espagnole. Les dirigeants de Real Madrid seraient prêts à répondre à son appe

Le Bayern va-t-il résister ?

Déjà envisageable en hiver dernier, la venue de Ribéry au Real est donc de nouveau évoquée. Néanmoins, il est pour l'instant peu probable qu'elle se réalise. Le problème qui se pose pour les Espagnols c'est l'attachement que porte le club munichois envers son joueur vedette. Celui qu'ils ont enrôlé en 2007 pour une somme de 25 millions d'euros et qui depuis fait les beaux jours de l'Allianz Arena. La semaine dernière, lorsque la rumeur envoyant le boulonnais au Barça s'est faite intense, Uli Hoeness, le directeur sportif du club, avait certifié que "Ribéry étaient intransférable" et que des négociations allaient être entamées pour la prolongation de deux ans de son contrat. En gros, le Bayern ne lâchera pas son maître à jouer, à moins d'une proposition irréfutable.

50 M€ c'est le prix pour lequel, les Bavarois seraient prêts à céder. Pour l'instant, si l'on en juge les informations dévoilées aujourd'hui par Itasportpress, la future direction de Real, emmenée par Florention Perez, n'en prépare que 38. La rumeur en question est donc à prendre avec des pincettes, surtout que le mercato estival n'est pas encore ouvert. D'ici là, on en saura assurément plus sur les intentions des Ibériques, mais aussi sur les réelles velléités de Ribéry.


Le Real reste dans le rythme


Le Real Madrid a remporté un quatrième succès de suite contre Valladolid (2-0), lors de la 30e journée de Liga. Sur un nuage après sa démonstration européenne face au Bayern Munich (4-0), le Barça s'est parfaitement recentré sur le championnat avec une victoire facile sur Huelva (2-0).

Pour la quatrième journée consécutive, le FC Barcelone a conservé six points d'avance sur le Real Madrid en tête du Championnat d'Espagne, les deux équipes ayant encore gagné. Le Barça avait repris provisoirement neuf points d'avance en remportant samedi au Camp Nou contre Huelva (2-0) son cinquième match consécutif de Liga. Barcelone n'a pas été flamboyant mais a assuré l'essentiel. "On a eu du mal, on manquait de rythme mais ce n'est pas toujours facile", a reconnu l'entraîneur Josep Guardiola, ajoutant: "c'est pour cela que j'accorde beaucoup d'importance à ce type de matches". Guardiola, qui doit gérer trois compétitions (Liga, Coupe du roi et Ligue des champions), a encore fait tourner son effectif: Xavi, Eto'o et Puyol sur le banc, Touré et Piqué en tribune.

Mais au Barça, un trio peut en cacher un autre. Ainsi Messi, Henry et Iniesta ont souvent mis le feu à la défense de Huelva, comme l'avait fait mercredi contre le Bayern Munich (4-0) en Ligue des champions le trident Messi-Eto'o-Henry. Iniesta, sur un centre d'Henry, a ouvert la marque dès la première minute. Morris, contre son camp, après un numéro d'Iniesta, a malencontreusement doublé la mise (68e).

La petite revanche du Barça


Souvent en difficulté face à Getafe ces dernières années, le FC Barcelone a cette fois eu le dessus sur le club de la banlieue de Madrid (0-1) lors de la 31e journée de Liga. Le Real, en déplacement à Huelva (0-1), a maintenu l'écart le séparant du leader. Valence s'est imposé face à Séville (3-1).

GETAFE - FC BARCELONE : 0-1
But : Messi (19e)

Le FC Barcelone est allé battre Getafe pour mettre fin à la malédiction qui le poursuivait contre cette équipe, consolidant ainsi sa place en tête du Championnat d'Espagne, où il comptait neuf longueurs d'avance sur le Real Madrid, qui se déplaçait à Huelva plus tard samedi soir. Messi a inscrit son 20e but de la saison à la 19e minute pour offrir à l'équipe catalane son premier succès à Getafe depuis 2005. Avec cette victoire, les Barcelonais ont maintenant battu toutes les autres équipes du championnat cette saison.

Les joueurs de Josep Guardiola n'ont plus encaissé de but en Liga depuis six matches, série en cours. Le gardien Victor Valdes a ainsi fêté dignement son 300e match en championnat avec le Barça. Barcelone prenait la direction des opérations dès le coup d'envoi et Henry était prêt d'ouvrir le score dès la 5e minute. Mais c'est finalement Messi qui débloquait le score à la 19e minute, servi par Xavi.

C'est déjà contre Getafe, en demi-finale de la Coupe du Roi 2007, que le prodige argentin avait inscrit son but magique, copie conforme de celui de Maradona contre l'Angleterre en 1986, quand il avait dribblé quatre adversaires sur une moitié de terrain avant de marquer. Eto'o, Pique ou Messi encore manquaient l'occasion d'aggraver le score avant que Marquez ne sauve son camp en seconde période alors que Getafe était sur le point d'égaliser.

RECREATIVO HUELVA - REAL MADRID : 0-1
But : Marcelo (49e)

Le Real, deuxième, a bien expédié les affaires courantes en allant battre le mal classé Huelva (qui reste 18e) grâce à un petit but de Marcelo (49e). Les hommes de Juande Ramos poursuivent leur belle série et comptent à présent 15 victoires en 17 matches depuis l'arrivée de leur nouvel entraîneur. Cependant, outre leurs victoires, les Madrilènes doivent compter avec quelques faux-pas de leurs rivaux barcelonais s'ils veulent conserver une chance de revenir.

ATLETICO MADRID - NUMANCIA : 3-0
Buts : Banega (61e), Forlán (77e) et Simao (89e)

MALAGA - MAJORQUE : 1-1
Buts : Apoño (52e) pour Malaga - Arango (58e) pour Majorque

ATHLETIC BILBAO - LA COROGNE : 0-1
But : Alvarez (86e)

. DIMANCHE :

VALENCE - FC SEVILLE : 3-1Buts : Villa (44e), Mata (83e) et Pablo Hernández (89e) pour Valence - Escudé (9e) pour Séville.

Le FC Séville (3e), qui a mené au score puis été réduit à dix à Valence (exclusion d'Adriano en fin de première période), a fini par céder (3-1) et laisse encore plus filer les deux premiers. Valence, grâce à des penaltys de Villa et Mata et un but de Pablo Hernandez, conforte sa 4e place.

VALLADOLID - VILLARREAL : 0-0

ALMERIA - OSASUNA : 2-1
Buts: Negredo (71e, 89e) pour Almeria - Pandiani (83e) pour Osasuna

ESPANYOL - SANTANDER : 1-0
But: Alonso (57e)

BETIS SEVILLE - GIJON : 2-0
Buts : Emana (7e, 70e)

Le Real est renversant !


Mené 1-2, le Real Madrid a réussi à renverser la situation en fin de match pour s'imposer devant Getafe (3-2) lors de la 32e journée de Liga. Les Madrilènes, deuxièmes du classement, reviennent provisoirement à trois points du leader, Barcelone, qui recevra Séville mercredi.

REAL MADRID - GETAFE : 3-2
Buts: Higuain (44e, 90e), Guti (85e) pour le Real - Soldado (10e), Albin (83e) pour Getafe

Le Real Madrid est encore en vie, et il peut dire un grand merci à Gonzalo Higuain. Auteur d'un doublé, l'attaquant argentin a largement contribué au succès du Real Madrid sur son voisin, Getafe, qui a pourtant longtemps cru repartir de Santiago-Bernabeu avec les trois points de la victoire. Le double champion d'Espagne en titre a ainsi été surpris d'entrée sur un mouvement d'école initié par deux anciens joueurs de son centre de formation. Sur un centre parfait de Granero, Soldado reprenait victorieusement le ballon de la tête et ouvrait le score (0-1, 15e). Dominateur mais brouillon, le Real finissait quand même par égaliser par un Higuain opportuniste juste avant la pause (1-1, 45e).

La formation de Juande Ramos contrôlait les opérations en deuxième période, mais sa défense, particulièrement malmenée en l'absence de Lassana Diarra au poste de milieu défensif, allait craquer à la 83e sur une belle frappe d'Albin (1-2, 83e). La fin de match était complétement folle. Guti égalisait d'un coup franc somptueux (2-2, 85e), mais Getafe obtenait un penalty dans la foulée suite à une faute de Pepe sur Casquero. Le défenseur brésilien, coupable d'avoir donné des coups à l'attaquant de Getafe, pourrait d'ailleurrs être lourdement sanctionné. Casquero tentait une panenka, mais Iker Casillas, vigilant, s'emparait tranquillement du ballon. Réduit à 10, le Real arrachait finalement la victoire sur une frappe somptueuse de Higuain, héro de Santiago Bernabeu (3-2, 90e). Les Merengue n'ont plus que trois points de retard sur Barcelone, leader de la Liga, qui recevra Séville mercredi.

Le marathon de Barcelone


Face à Séville, le FC Barcelone entame une série de huit matches particulièrement relevés à disputer en trois semaines. Impérial jusqu'ici, le club catalan va devoir garder le rythme tout au long de ce marathon décisif pour sa fin de saison.

Indigeste. Le programme qui attend le FC Barcelone pour les quatre semaines à venir a de quoi donner des maux d'estomac. Face à Séville, le club catalan entame un marathon de trois semaines qui le verra jouer tous les trois jours. Et pas contre n'importe qui. Après avoir défié le club andalous au Nou Camp, le Barça ira à Valence le 25 avril, accueillera Chelsea en demi-finale aller de la Ligue des Champions le 28, se déplacera à Madrid pour le Clasico face au Real le 3 mai, retrouvera Chelsea le 6 avant d'affronter Villarreal à domicile le 10. Et le 13, les hommes de Josep Guardiola joueront la finale de la Coupe du Roi contre l'Athletic Bilbao. Un véritable marathon qui sera décidera de l'issue de la saison de Barcelone.

Le club catalan pourrait rapidement manquer de souffle dans ces conditions, d'autant plus que la saison est déjà considérablement avancée. Mais le Barça, encore en course pour réaliser un fabuleux triplé, aborde cette dernière ligne droite avec une motivation extrême. Elle ne sera pas superflue pour compenser la fatigue. "Je ne me sens fatigué ni physiquement, ni mentalement", coupe Xavi. "Je me sens juste privilégié d'être dans cette situation où on est en course pour remporter des titres sur plusieurs tableaux", explique le capitaine de Barcelone sur le site officiel du club. "Le plus dur, mais aussi le meilleur, sont encore à venir", renchérit Daniel Alves. "Nous sommes prêts pour ce qui nous attend et nous espérons être récompensés de nos efforts. Personnellement, j'aimerais bien remporter la Liga car cela ne m'est encore jamais arrivé", ajoute le très offensif latéral brésilien.

"J'ai beaucoup de chance"

La Liga, oui, mais Barcelone ne négligera aucune compétition pour en privilégier une autre. Ce qui ne va pas sans poser des problèmes à Josep Guardiola. L'entraineur catalan sait d'ores et déjà qu'il devra faire tourner son effectif, malgré la difficulté des rencontres à venir. Mais il semble bien s'en accommoder. "Je compte sur tous mes joueurs. Ils devront tous être prêts à rentrer quand je ferai appel à eux. Et je dois reconnaitre que j'ai beaucoup de chance de pouvoir compter autant de bons joueurs dans mon effectif. Cela me permettra de les choisir selon les matches que l'on aura à disputer", a indiqué Guardiola. Car le Barça sait déjà qu'il lui faudra prendre les matches les un après les autres pour sortir indemne de ce marathon. "Jusqu'ici, cela nous a plutôt bien réussi. Et il faudra toujours donner le maximum, et ce dès le match de mercredi face à Séville", renchérit Xavi.

La formation andalouse, deuxième meilleure défense de Liga derrière celle du... Barça, promet en effet d'être un adversaire coriace pour le club catalan même si elle reste sur deux revers consécutifs. La mauvaise passe traversée par les Sévillans est d'ailleurs perçue comme un piège de plus à éviter pour les hommes de Guardiola. "C'est une excellente équipe, quels que soient les joueurs alignés. Ils ont connu quelques difficultés à domicile, mais ils ont aussi aligné une belle série de victoires à l'extérieur en jouant très bien. Et il ne faut surtout pas prendre avec trop de considération leur dernier échec à Valence (3-1)", prévient Daniel Alves, particulièrement bien placé pour parler d'une équipe dont il portait les couleurs avant de rejoindre Barcelone l'été dernier. Les conseils du Brésilien ne seront pas de trop pour permettre au Barça de démarrer son marathon du mieux possible.

Liga: Pepe risque une lourde suspension après Real-Getafe


 
MADRID (Reuters) - Le défenseur du Real Madrid Pepe risque une lourde suspension après le compte-rendu de l'arbitre, qui détaille l'agression mardi par le Portugais de deux joueurs de Getafe et du quatrième arbitre.

À trois minutes de la fin du match de Liga au stade Bernabeu et alors que le score était de 2-2, Pepe a poussé Francisco Casquero, amenant l'arbitre à siffler un penalty.

Pepe a ensuite donné un coup de pied dans les jambes de Casquero avant de s'essuyer les crampons sur le dos. Dans la mêlée qui a suivi, il a frappé au visage Juan Albin, un autre joueur de Getafe.

Il a alors reçu un carton rouge après avoir déjà été averti dans un match remporté 3-2 par le Real grâce à un but de Gonzalo Higuain dans le temps additionnel.

"Le joueur de l'équipe locale (Pepe) a donné des coups de pied au joueur agressé et un coup de poing dans le visage à un adversaire", a expliqué l'arbitre Carlos Delgado Ferreiro dans son rapport de match.

"Le joueur concerné a ensuite prononcé les mots suivants à l'adresse du quatrième officiel en quittant le terrain: 'Vous êtes tous des fils de putes'."

Pepe a également transgressé les règles en revenant sur le terrain pour fêter le troisième but madrilène avec ses équipiers, ajoute Delgado.

Pepe, qui s'est ensuite excusé pour son comportement, manquera le match sur le terrain du FC Séville ce week-end et est quasiment certain d'être suspendu pour le grand choc à domicile contre Barcelone dans dix jours.

La victoire du Real permet au club de la capitale de revenir à trois points de Barcelone, en attendant le match des Catalans au Nou Camp mercredi contre le FC Séville.

La durée de la suspension disciplinaire, qui devrait être connue vers la fin de cette semaine, pourrait exclure Pepe de la fin de la saison, alors qu'il reste six journées de championnat.

Le président de Getafe Angel Torres espère une suspension de 10 matches pour Pepe, d'après les médias espagnols.

"Vous pouvez gagner ou perdre un match mais un joueur ne peut pas se comporter de cette manière, surtout quand il est dans une grande équipe contre une petite", a-t-il déclaré.

L'entraîneur du Real Juande Ramos a défendu Pepe après la rencontre, affirmant qu'il voulait frapper dans le vide et non le joueur.

Le gardien Iker Casillas, qui a détourné le penalty de Casquero, s'est montré moins clément envers son équipier: "Vous ne pouvez pas faire ce que Pepe a fait quand vous portez le maillot du Real Madrid."

Iain Rogers, version française Pierrick Yvon